mardi 7 mai 2024

 


Résumé du Cid.

L'histoire se déroule dans le sud de l'Espagne, en Castille, au Moyen-Age.
Le Roi de Castille, Don Fernand, veut nommer un gouverneur pour son fils, mais il hésite entre deux personnes : Don Gormas le chef des armées et Don Diègue, l'ancien chef des armées.
Don Gormas a une fille, Chimène qui souhaite se marier avec Rodrigue, un courageux chevalier qui l'aime aussi. Rodrigue est le fils de Don Diègue et les deux pères sont d'accord à ce que mariage se réalise. Chimène a deux amoureux ; Don Rodrigue et Don Sanche. L'Infante, la fille du roi aime Rodrigue en cachette mais elle sait que son espoir est perdu car une fille de roi ne peut pas se marier avec un simple chevallier.
Le jour du conseil pour nomer le gouverneur arrive. Don Diègue et Don Gormas, sûr de lui, sont convoqués, mais c'est Don Diègue qui est nomé. Don Gormas, jaloux, injure Don Diègue qui fait de même et Don Gormas donne une gifle à Don Diègue qui sort son épée mais il est désarmé car il n'est plus très jeune.
Humilié, il demande à son fils de le venger en se battant en duel. Il décide de garder son honneur bien qu'il ne pourra plus aimer Chimène.
Le soir, Rodrigue arrive avec son épée souillée du sang du père de Chimène qui tombe en larmes.
Elle lui demande de fuir mais il ne veut pas et lui demande de le tuer, alors, elle qui l'aime toujours, demande au roi de le poursuivre et de lui ôter la vie. Rodrigue fuit et revient quelques années plus tard pour raconter le récit de ses guerres contre deux rois qu'ils l'ont nomé : le Cid.
Le Roi refuse alors de tuer Rodrigue et demande à Chimène ce qu'elle veut qu'il fasse. Elle lui demande que Rodrigue se batte en duel contre un adversaire qui se présenterait et qu'elle se marierait avec celui qui gagnerait.
Don Sanche se propose et perd le combat mais Rodrigue lui laisse la vie. Quand il arrive devant Chimène avec l'épée de Rodrigue sanglante elle croit qu'il a tué Rodrigue et est encore plus désespérée qu'avant mais quand elle voit Rodrigue qui lui explique tout elle est un peu rassurée mais est encore triste de la mort de son père.
Le roi laisse un an à Rodrigue pour se faire pardonner en allant faire des guerre et pour que Chimène se remette de la mort de son père, au bout de ce temps, ils pourront se marier.

lundi 6 mai 2024

Une rue au Moyen Age.

Voici ce que nous pouvons voir dans une rue au Moyen Age.

Un couple de nobles se promène dans la rue pavée en compagnie de deux cochons roses. La femme, vêtue d'une robe jaune pâle, couverte d'une tunique et d'un hennin blancs, marche près de son époux qui, lui, porte une tunique rouge, des poulaines et un turban noirs.

Près d'eux, un écrivain public, habillé avec des vêtements sombres, mis à part son bonnet rouge, rédige une lettre à une femme

Un peu plus loin, un soldat munit d'une halebarde et d'un casque, est posté devant un pilori dans lequel sont enfermés des larrons qui, eux, ne possèdent que de simples collants et une veste.

Enfin, le grand château apparaît avec un long escalier, deux grandes tours et des créneaux sur lesquels y sont installés des gardes.

Voici comment on peut faire la différence entre les rues du Moyen Age et les rues d'aujourd'hui.

mercredi 17 avril 2024

L'incroyable vérité (the unbelievable truth) - Hal Hartley (1989)


Josh Hutton, après un séjour en prison pour meurtre, retourne dans son village natal. Il rencontre Audry, toute jeune fille avec laquelle il sympathise. Elle lui propose de travailler pour son père qui tient un garage. Excellent mécanicien, il l'embauche, mais il voit d'un mauvais oeil Josh tomber peu a peu sous le charme de sa fille.

Vous ne savez pas ce que veut dire le mot cool ? Allez voir L’incroyable vérité. 35 ans après sa sortie il reste la quintessence de la coolitude. Un coeur bat-il derrière ces airs stoïques ? Assurément. Audry parviendra-t-elle à convaincre son père de la laisser étudier la littérature  lors de joutes verbales dignes de parties de Uno ? Pas si sûr. Ressorti en salles en 2019 en version restaurée (mais où ?), ne ratez pas ce film à la mise en scène et aux dialogues si particuliers, nets, pince-sans-rire et poétiques.








































Écrit pour la brochure du cinéma Le Cosmos, cycle #10 "Cinéma & littérature" (du 10 avril au 4 juin 2024)

Les Deux anglaises et le continent - François Truffaut (1971)













Anne, jeune Anglaise, rencontre Claude qu'elle présente à sa soeur Muriel. Après deux années où le trio mêne une vie faite de complicité et de bonheur partagé, Anne et Muriel s'éprennent toutes deux de leur compagnon.

Âmes pures, lumineuses et tourmentées, éprises de : promenades dans la lande, journaux intimes, Jean-Pierre Léaud avec une jambe dans le plâtre, correspondances épistolaires, convalescences, romans autobiographiques déguisés, mais aussi de parties de tennis immobiles, modernité dans le passé, fermetures à l’iris, Henri-Pierre Roché : ce film est pour vous.
Voir tant de candeur et de sérieux mêlés procure beaucoup de joie, serez-vous prêt·e·s ?




Écrit pour la brochure du cinéma Le Cosmos, cycle #10 "Cinéma & littérature" (du 10 avril au 4 juin 2024)

lundi 15 avril 2024

L'assoiffé (Pyaasa) - Guru Dutt (1957)



Le poète Vijay est chassé de chez lui par ses frères. Ils vendent ses manuscrits à une usine de pâte à papier. Touchée par la beauté de ces écrits trouvés chez un chiffonnier, la prostituée Gulabo les fait éditer à ses frais. Le succès est immédiat. Mais Vijay s’étant fait passer pour mort affronte un entourage corrompu qui refuse de le reconnaître.

Dans ce pur mélodrame au noir et blanc sublime, les visages surgissent de l’ombre, les yeux embués de larmes scintillent d'un éclat intense. Les chants (ghazals) sont envoûtants et s’échappent du poète comme malgré lui, livrant les élans de son coeur et le sombre de ses pensées. Si Guru Dutt reste fidèle aux codes du cinéma populaire indien avec des scènes musicales comme celle du rêve d’amour retrouvé où un couple chante et danse dans les nuages, une profonde noirceur tinte L’assoiffé que seul l’amour pur d’une prostituée éclaire.







Écrit pour la brochure du du cinéma Le Cosmos, cycle #10 "Cinéma & littérature" (du 10 avril au 4 juin 2024)


Pour aller plus loin, par exemple : https://www.critikat.com/panorama/analyse/guru-dutt/

ou : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ghazal#:~:text=Le%20ghazal%2C%20gazel%20ou%20gazal,se%20traduire%20par%20parole%20amoureuse).































Etanche ma soif

ô dieu enchanteur,

étanche ma soif

mon âme a soif de toi

Philtre d'amour

Mon bel et noir Krishna

Fais pleuvoir ton amour sur le monde

Submerge-le tout entier


Stella - Sylvie Verheyde (2008)






















1977. Stella entre en sixième, dans un grand lycée parisien.
Stella entre dans le monde...
Un nouveau monde, à l'opposé de celui qu'elle connaît.
Elle, elle vit dans un café, un café d'ouvrier, à la frontière de Paris.
Cette rentrée va changer sa vie.

Stella est du même acabit que L’enfance nue de Pialat, une enfance nue avec une fille de onze ans élevée dans un bar en 1977. Ça a l’air d’un petit film mais c’est l’inverse, de même sa réalisatrice est méconnue mais grande. Elle s’inspire ici de sa propre enfance et tout y est si juste qu’il est troublant d’y reconnaître une amie, un cousin, une voisine. Et ne craignez pas d’aller voir un film dans lequel joue un chanteur que vous ne pouvez souffrir, il y est parfait, comme tous les autres.



Écrit pour la brochure du Cosmos, cycle #10 "Cinéma & littérature" (du 10 avril au juin 2024)

lundi 25 mars 2024

La bande à Momo et l'énigme du gravillon magique (16)

                                      
                      XIV          
                    L'histoire
                     du temple et
                      de la pierre


- Maintenant raconte nous tout ! Marco !

- Il m'a prit et m'a dit qu'il pouvait    voulait me parler, et que si je ne savais pas il ferait tué ma famille .

- Il m'a dit connais tu ou se trouves le temple et la pierre sacrée ?  Bien sure je n'est rien dit, Et je sais qu'il mettra sa menace à exécution s'il me retrouve.

- Alors tu sais ou sont .
- Oui je sais ou est le temple mais je ne sais pas ou est la pierre. c'est un temple truffé de pièges. Ils veulent cette pierre qui contient un pouvoir si puissant qu'elle peut tuer les personnes gênantes sans laisser de trace



***************************************************************


Une fois tu as crié sur ton cousin. Il riait nerveusement. Un an de plus que nous. Quel âge on avait ? Je comprenais rien. 11 ? Il habitait la maison à côté de la tienne, enfin pas collées, grand grillage entre. On jouait jamais avec lui.
C'était bizarre ce que tu criais.
La fois où on avait passé un après-midi à organiser la cérémonie d'enterrement d'Éphémère, la hérissonne morte récupérée sur la route pendant une virée à vélo, il nous avait espionnées de chez lui. Il nous trouvait de plus en plus cinglées, on voyait sa tête de loin. On avait inventé des chants de messe qu'on chantait de plus en plus fort, en balançant des tas de pétales de petites fleurs sur la tombe. Grosse rigolade. Le hérisson c'était encore ton idée. On avait fait un aller-retour jusqu'à chez toi pour récupérer un sac plastique pour le ramener. Tu l'avais baptisée Éphémère, je ne connaissais pas ce mot. Tu lisais des vrais livres, Victor Hugo, Émile Zola, des livres de vieux, moi les plus vrais livres que j'avais lu c'étaient les Fantômette que je trouvais très spirituels. Que tu lises Les Rougon-Macquart je trouvais ça aussi étrange que la collection de petites poupées en costumes traditionnels dans leurs boîtes transparentes sur le meuble de ta chambre ou les posters de Kylie Minogue apparus à côté de ton lit.

T'avais fait un prêche bien démentiel et on s'était dit que ça serait hyper cool quand on déterrerait le squelette plus tard.
Quand on l'a exhumé c'était trop tôt. Bien dégueu avec des asticots, pas du tout un squelette, après on a oublié. On n'avait pas mis de marque, ça devait rester secret dans le sable derrière ta maison. Fallait pas que tes parents ou ton petit frère tombent dessus alors on avait fait un plan. Avec des nombres de pas.

Cette pierre qui contient un pouvoir si puissant qu'elle peut tuer les personnes gênantes sans laisser de trace.







                    (à suivre...)

samedi 2 mars 2024

Un mystérieux message

Ce matin je reçois un email qui m'informe qu'un trésor est caché dans un lieu précis (une chapelle, un presbytère, les combles d'un bâtiment municipal, une école ? Ce genre.), je dois y aller ce soir très précisément accompagnée par quelqu'un. Je ne sais plus si c'est quelqu'un que je connais, je pense un pote.

Nous arrivons dans cet endroit qui n'est pas fermé à clef mais qui n'est sans doute pas supposé être ouvert au public pendant la nuit. Au bout de 5 minutes qui débarque par le petit escalier ? Le maire en personne, ou un truc dans le genre, accompagné d'une de ses assistantes. Le maire me fait beaucoup penser à Jean-Michel Apathie. Avec de fines lunettes de lecture, des demi-verres.

Il nous dit oui, moi aussi j'ai reçu cet email et nous explique que bon il va sans doute pas appeler la police, qu'on va en rester là (surtout qu'on l'a pas encore le trésor) mais qu'il doit rester pour élucider cette affaire.

Et alors très vite toute la ville se pointe par binômes, tout le monde a reçu le même email. Je me dis ah ouais d'accord y a tout Strasbourg Ah y a même Machin et Machin. Hé bé, ça doit surtout être des gens des arts déco, pour s'intéresser à un trésor, ou alors ils veulent choper des trucs gratos. Mais c'est quand même moi qui suis venue en premier (= la plus motivée).

Waaaa mais nan mais c'est quoi ? Un rêve ? Sérieusement ?


lundi 12 février 2024

La bande à Momo et l'énigme du gravillon magique (15)



              
  XVIII      

A la recherche de Marco


Elles arrivèrent au lieu de rendez-vous . Pas de Momo et Gigi en vue .
- Ou est Marco ?
- Tenez le voila
dit Gi LiLi en le montrant du doigt !

- attendez , Paul le suit et lui parle  suivons les !
- Elles les suivirent mais les perdirent .

- Ou peut il bien etre ce Marco ?

- Fouillons dans les bungalos abandonnés

Elles cherchèrent longtemps, longtemps
Et soudain !

- Regarder s'écria LoLo
il est là, seul attaché aux meubles !

- Marco ça va ?
- Heu Heu Mm

- Tu vois bien qu'il ne peut pas parler avec ce chiffon dans la bouche !

-Delivrons le !

Elles sautèrent pénetrèrent par la fenêtre du Bingalo, elles le détachèrent et ils s'enfuirent. ensemble !
Arrivés près de la maison de Jack ils s'arrêtèrent .

- On va aller chez Oncle Jack, lui il sera d'accord .*

    Elles pénètrerent dans la maison, et Jack leur dit

- Alors vous avez trouvés Momo et

- Non toutes manière on s'en fiche

- Vous avez raison
Mais qui es tu toi ?
- Bonjour Monsieur

- C'est Marco, il parle très bien notre langue . Il est seul au monde, sa famille est dans un camp prète a mourir , il apporte la drogue a Pascal et a Paul pour vivre . Cette fois, je ne sais pas pourquoi , il a été emprisonné !

- Au mon pauvre petit ! Tu sais mon coeur est assiez vieux mais encore jeune pour te laisser vivre avec nous si tu le veux !

- Oh Oncle Jack vous êtes formidable  s'écria LiLi

- Non, non

- T'as compris Marco ?
- Non , pas beaucoup !
- Tu vas habiter chez nous, le temps qu'il faudra avant de d'avoir resoud cette ég énigme
-Oh Merci Monsieur
Je adore vous.
- Non, Marco  Je vous adore !
- ah oui merci .

    Bon montons faire ta chambre après nous tu nous expliqueras .
    Elles mirent un autre lit dans leur chambre et mettèrent le lit de GiGi chez Momo!

- Momo va gueuler si elle apprend ça !

- Ne vous inquiéter pas  dit Oncle Jack , Je vais la raisonner  si elle émet des objections

- Bon je vous laisse
  Et oncle Jack parti .

Dans ton sous-sol il y avait une pièce que je pigeais pas bien. C'était une chambre avec un lit deux places. Humide, sans fenêtres, bas de plafond, éclairage glauque, sans doute un néon, un dessus de lit avec des motifs de petites vagues/chenilles en relief genre serviette éponge qui râpe, un traversin, l'enfer. Le lit était toujours fait, comme dans un hôtel, enfin un hôtel glauque dans un garage. Je comprenais pas bien ce qu'elle foutait là cette chambre mais bon, on avait autre chose à faire que discuter. Principalement aller à la piscine, rester le plus longtemps sous l'eau pour pas entendre ces cons de maîtres nageurs.
L'apnée c'était notre truc, on faisait toutes nos longueurs sous l'eau. À force ils avaient lâché l'affaire, ça les saoulait, ils voulaient qu'on fasse des compètes. On les ignorait.
On avait appris l'alphabet en langue des signes pour pouvoir se parler et jouer sans se faire engueuler, sous l'eau.
Un jour je sais pas pourquoi on a fini par participer à une de leur compète quelque part. Il y avait un car pour y aller. On était trois à nager dans notre catégorie: toi, hyper speede comme d'hab, une fille qui avait l'air d'une adulte et qui devait peser le même poids que nous deux réunies et moi, l'inverse de speede.
C'était aussi nul que prévu avec finalement aucune pression vu que y avait personne. Un après-midi à attendre en maillot de bain sur un banc dans les vapeurs de chlore avec zéro intention de gagner.














*Et cette typo courier, c'était qui ? C'était ma grande soeur, Elena.
Est-ce qu'on lui avait demandé de faire des corrections, est-ce que c'était un jour où elle s'ennuyait et traînait avec nous, franchement je sais plus, sans doute les deux. Si vous êtes attentifs vous l'aurez déjà remarquée ici, au chapitre VIII.
Et ici, on voit qu'elle avait eu la riche idée de commencer un sommaire à la fin de l'agenda :






















                    (à suivre...)




samedi 10 février 2024

La bande à Momo et l'énigme du gravillon magique (14)


                
   XVII             

 Jour a part



Elles se reveillerent tôt ce matin la
sauf Gigi et Momo!
- Qu'est-ce qu'on fait on les laisse dormir ou on l . . .
- '
- Non, on ne les reveille pas, on va déjeuner, si elles ne se réveillent pas on s'en va sans elles.
- Tiens, Bonjour les filles.
- Bonjour Oncle Jack
- Venez déjeuner avec moi.
Elles le suivirent et allèrent déjeuner

- Alors qu'allez vous faire aujourd'hui ?
- Eh bien Jack, on va attendre que Momo et GiGi se lèvent et puis on va sans doute se ballader .
- Comment vous ne savez pas demanda Jack

- On ne sait pas quoi ?

- Momo et GiGi sont parties depuis un petit moment !!

- C'est impossible GiGi dormait, elle était cachée sous . . .
- Sans doute a t'elle mise u son traversin en long dans son lit ?

- Bonne idée. LoLo allons voir .

- Elles grimpèrent a toute vitesse les escaliers, et que virent elles ? Eh oui un traversin !


- Alors ça on va mettre Jack au courant de cette histoire que l'on a a résoudre
dit Lami
- Bonne idée ma vieille dit LiLi !

  Elles redescendirent et allèrent voir Oncle Jack

- Monsieur Jack  on va vous expliquez; Depuis le jour ou on a voulu venir ici et

- Je sais tout, les filles!
  On m'a tout dit
    Momo m'a tout dit !

- Alors ça c'est la meilleure !

- Mais  Pourquoi Momo a t'elle réveillée GiGi et pas quelqu'un d'autre ?

- Montons a la piscine  la on pourra discuter !

X Elles allèrent à la piscine de Jack.

- Non, je ne comprends pas   !

  Qu'allons nous faire ? demanda Lami

- On Va aller voir Marco ! Tu sais ils nous avait dit " a demain"

- Mais oui, mais si elles y étaient ?

- On passera et on leur fera la tête Ok?

- OK

A la seule boum à laquelle on avait été invitées c'était tellement nul qu'à un moment j'ai dit aux filles venez on va se cacher, on va voir s'ils s'en rendent compte.
C'était en 4ème dans le garage et le jardin de B. Pelloquin à Saint Jean de Monts.
Les garçons ils ont continué à manger des bonbons boire du banga et pas nous calculer alors avec Mélanie on s'est barrées, on a vadrouillé à vélo tout l'après-midi et on est rentrées, peut-être il y avait Béatrice avec nous mais je suis pas sûre de son prénom.
Enfin bon c'est pas comme si on avait imaginé que ça serait bien la boum.
Je sais pas si on écrivait encore le livre. Ou alors c'était la fin. Trop vieilles pour la boum, trop vielles pour le gravillon magique. La fin.
Béatrice elle habitait sur la route du Perrier, devant sa maison elle nous avait dit que sa mère passait ses journées à regarder la télé, qu'elle ne faisait que ça. Télé, télé, télé.





                    (à suivre...)

jeudi 8 février 2024

Professeur Yamamoto prend sa retraite - Kazuhiro Soda (2020)























Pionnier de la psychiatrie au Japon, le professeur Yamamoto s’apprête à prendre sa retraite à l’âge de 82 ans. A l’approche du départ, il sent ses patients de plus en plus déboussolés, alors qu’il ne sait pas lui-même comment affronter ce bouleversement.

Dans ce documentaire intrigant, profondément humain, les étrangetés se comprennent au fur et à mesure, dans la plus grande douceur. Une simple scène où l'on veut servir du thé au réalisateur devient épique, lunaire. D'où viennent tous ces gâteaux empaquetés entassés dans la petite cuisine, comment les servir, vont-ils y arriver ?
Alors que le brouillard pour nous se dissipe, il entoure doucement le professeur. Petit à petit sa mystérieuse compagne devient le sujet principal du film, ce glissement qui s'opère est bouleversant.



Écrit le 8 février 2024 pour la brochure du Cosmos, cycle #9 "santé mentale" (du 28 février au 9 avril 2024)

lundi 29 janvier 2024

La bande à Momo et l'énigme du gravillon magique (notice)

Aujourd'hui je vais vous écrire une notice pour le gravillon magique.
Quand c'est écrit avec la typo Arial, celle-ci maintenant oui, c'est écrit par la main de Mélanie. Mélanie A. en 1989.
Quand c'est écrit avec la typo
Times, c'est par ma main, Alice B., en 1989.
C'est visuel. La typo arial ressemble plus physiquement à son écriture manuscrite, grosse et ronde, et la times à la mienne, fine et effilée.
Alors pourquoi aujourd'hui en 2024, j'écris moi Alice B. avec la même typo que celle choisie pour retranscrire l'écriture de Mélanie de 1989 ? Parce que c'est ma typo préférée et que c'est celle que j'ai choisie pour ce blog aussi.

Au début on écrivait ensemble, on cherchait les phrases à voix haute et c'était l'une ou l'autre qui retranscrivait ou qui faisait l'effort de faire des phrases correctes je crois.
On était assises par terre sur la moquette gris-bleu de ma chambre à attendre pas trop convaincue (moi) que l'inspiration tombe sur la mollassonnerie.
Assez vite c'est surtout toi qui l'écrivais le gravillon, d'ailleurs c'était encore une idée à toi, frénétiquement et mal fichument mise en oeuvre. Moi ce que je voulais c'était faire des super illustrations, des super typos pour les titres, une super couverture mais tu faisais tout hyper vite chez toi, après c'était fait, je disais rien.
On écrivait dans un vieil* agenda non utilisé que t'avais chopé chez ton grand-père ou dans ton sous-sol, c'était moche mais ça ressemblait à un livre avec une couverture un peu rigide en skaï bleu marine. T'avais pas pu t'empêcher de le recouvrir de papier pas terrible, du papier à lignes de feuille de classeur où t'avais écrit le titre à mes yeux n'importe comment avec un sens graphique nul et dessiné des espèces de petites fleurs qui n'avaient aucun rapport avec l'histoire. Enfin bon et le tout recouvert de vieux plastique transparent déjà utilisé mal scotché et agrafé aussi, non mais allô.
Même maintenant cette couv me désespère.
Me désole, me fout le cafard. Mais peut-être qu'à force de la regarder je vais changer d'avis.
























Sa totale nullité artistique m'empêche de la prendre en photo, là c'est l'intérieur que je vous montre. Vous voyez. C'est exactement le même emballage sachets plastiques/scotch dont je parlais ici.
Ce livre on le planquait dans ma chambre, dans le grand tiroir en bois hyper chiant à ouvrir, on le mettait tout au fond dans le coin gauche, sous une pile de trucs dont "La mode de Monique en 4 saisons". Lui j'aimerais bien remettre la main dessus, il cartonnerait en 2023, attendez je vous explique. Monique c'était qui, c'était Monique Buchou, notre surveillante de car, le car pour aller au collège. Elle passait son temps à crier. On l'aimait pas, on la trouvait bête et moche, elle parlait mal, elle disait pas de genoux, j'ai dit pas de genoux ce qui voulait dire ne vous mettez pas à genoux sur vos sièges. Le chauffeur c'était un pépé qui mettait le clignotant une fois sur deux, M. Gravier, le danger public, mais bon c'était ok il roulait pas vite et il disait rien contrairement au conducteur du car de La Barre de Monts qui était alcoolique et terrorisait tout le monde en hurlant des trucs en polonais (désolée, c'est la vérité, enfin je crois, c'est ma grande soeur qui racontait ça à peu près, ok je m'en souviens mal, mais je lui demanderai et si jamais je me suis plantée je viendrai rétablir la vérité, la vérité de ma soeur, si elle se souvient encore de ce que lui racontaient ses potes qui prenaient ce car, parce que ici c'est ok, c'est pas imprimé, je vais bien faire ce que je veux).
Donc Monique elle nous pourrissait tellement les voyages que pour rigoler (attention ça va être très drôle) on imaginait une histoire d'amour secrète entre elle et M. Gravier, le chauffeur pépé. Moi la reine de l'illustration j'avais dessiné toutes ses tenues façon book de styliste (hum) parce qu'elle avait une collection de pulls à motifs qu'on trouvait ignobles mais qui depuis quinze ans cartonnent dans les friperies de riches et rendent extatiques les jeunes gens artistes qui aiment par dessus tout le mauve le noir et le gris argenté. La mode de Monique en 4 saisons c'était notre trésor secret, la meilleure blague de l'année.

 






*alors je dois ici rectifier cette info : par souci d'exactitude je viens de vérifier aujourd'hui 26 janvier 2024 et quelle surprise, c'était un agenda de 1989 = l'agenda de l'année en cours haaan mais à qui l'avais-tu pris ? Te l'avait-on offert ? Je ne sais pas. Dans mon souvenir imaginaire il y en avait plein, peut-être ils étaient offerts par une entreprise, peut-être personne ne s'en servait jamais, mystère. J'ai beau ne pas aimer cet emballage qui le recouvre, jamais je ne le déscotcherai pour voir ce qui est écrit sur sa couverture originale. Amen.




mardi 23 janvier 2024

La bande à Momo et l'énigme du gravillon magique (13)

                   
         XVI        

           repas .


    Elles se mirent

a table . En entrée
 elles mangerent
 un bon cas taboulet,
  puis une paella
 avec de la bonne
  salade . Et en
   dessert  elle
   eurent droit
a un "crabucco"
 spécialité ici .
  puis crevées elles
 allèrent se coucher




                    (à suivre...)

lundi 22 janvier 2024

La bande à Momo et l'énigme du gravillon magique (12)

C'était une carte de visite au nom de Jeronimo Rai
- Regardez  s'écria LoLo c'est une carte de visite
- Jeronimo, Jeronimo . . . J'ai trouvé  le nom ou plutôt le faux nom de paul ! ! dit Momo

- Paul ? ? Pourquoi Paul ?

- Mais oui tu sais bien ce matin Il a Pascal a appelé Paul Jeronimo ! !
- Mais oui tu as raison ! C'est vrai  réagit GiGi
- Bon les filles au Boulot ! ! Essayer de trouver des renseignements sur ce jéronimo qui est notre Paul  Ok GiGi et LoLo ?
- Ok c'est toi qui décide momo !
- Bon Salut dépêchez vous moi je vais retourner chez pascal et essayer de récupérer des documents !



      
        XV des
        indices
          exeptionnels


    Le soir de retour avant 20h00, Les filles mirent en commun leur découvertes.
Lami et Lili racontent ce qu'elles ont appris lorsqu'elles ont suivit paul :
- Allez qui commence ? Lami ou Lili  demanda Momo ?
- Moi dit Lili . Nous l'avons suivi jusqu'au croisement de Lille rue
La, il est rentré dans un superbe hôtel du nom de " casa del sol".
Nous l'avons suivit jusqu'a la chambre 607°
Et nous l'avons laissés !
- Très bien les filles bon boulot mais ça nous laisse sur place.
- Non , non c'est pas fini  continua Lami  , on a interrogé le receptioniste !
- Ah ouais que vous a t'il dit interrogea Lolo ?
- Bien; voila toute la suite . On lui a demandé qui résidait dans la chambre 607
Il nous a dit que c'était Jeronimo donc c'était bien vrai!
- C'est bien mais on n'avance . . .
-
   Attendez, nous lui avons demandé s'il connaissait les fréquentation de paul et il nous a dit que plusieurs types venaient le voir tous les dimanches
Voilà c'est tout
Moi dit Momo j'ai été chez pascal et devinez qui j'ai vu ?  Oui Marco , le petit qui nous a bousculé , vous voyez , Et j'ai surpris leur conversation .
- Que disait-ils ? demanda GiGi  intrigué ?
- Ben voila Pascal le rouspétait car il avait eu un grand retard pour porter la drogue et que son salaire s'en verrai diminuer .  Marco pleurait et le suppliait . Alors voyant la que la discussion allait être des pleurs
j'ai préférer visiter la maison
J'ai pénétrer dans la chambre de Pascal et ai ramené un document qui pourrait lui manquer dans peu de temps ?
- C'est quoi ? demandèrent elles en coeur ?

- C'est une liste de fournisseurs de drogue , avec leurs numéros pour les contactez
il va bientôt s'en apercevoir que sa liste n'est plus la !
- Bien joué Momo
- Eh bien moi, dit Gigi, Je sais que Paul a une petite amie nommée Samanta !
Samanta est en France elle , eh bien non ? Elle est ici aussi !
- Non, c'est pas vrai ça ? dit Momo ?
- Eh le pire c'est qu'elle n'est meme pas au courant de ce que fait son copain Paul ? !
- Eh comment tu sais ça toi ?

- Eh bien, J'ai été la voir , mais elle ne se sentait pas très bien et m'a dit de repasser demain matin.

- Tu l'as vue ? ? ? Elle ? ? Mais comment as tu su ou elle demeurait , n'est elle pas dans la chambre 607 ?
- Non ! Et même pas dans le même hotel !
Je me suis renseigné à la mairie et aux archives pour savoir ou elle demeurait !
ça fait à peu près 4 ans qu'elle vient au Pérou avec Paul !
Voila

- Bon super boulot Gigi . Si nous allions manger et voir la télé ou écouter de la musique




                    (à suivre...)